Atelier Evangile

Un heureux signe du temps : des personnes nombreuses s’intéressent à la lecture des évangiles. Parmi elles, il y a ceux et celles qui cherchent à vivre et dire leur foi, fondée sur ces textes, dans un langage personnel et contemporain. Or la distance historique et culturelle du milieu où les évangiles sont nés, et plus encore leur assimilation à un système religieux, impose à tous les lecteurs et lectrices une démarche préalable : mieux les recevoir pour en recueillir le Souffle qui les traverse, et se laisser faire par lui.

L’atelier évangile veut servir cette approche d’une manière aussi simple que sérieuse. Se limitant aux textes proposés pour les dimanches et fêtes du cycle liturgique, il présente une série d’outils ou de ‘clefs’ qui ouvrent quelques pistes d’entrée – et de sortie.

QU’EST-CE QU’ON Y TROUVE ? QUATRE CLÉS DE LECTURE

Première clef : Le texte

Il s’agit d’une traduction proche du texte grec qui, dans la mesure où le français le permet, respecte les mots choisis par le narrateur évangélique. Aussi, par la disposition des mots, un tissage devient visible qui s’offre déjà comme une clé de compréhension.

Deuxième clef : La place du texte

L’évangile de chaque dimanche ou fête est une découpe – c’est le sens du mot « péricope » – dans le récit complet de Matthieu, Marc, Luc ou Jean. Une petite page tente de situer chaque péricope dans le mouvement d’ensemble de l’évangile : le texte dans son contexte.

Troisième clef : Des annotations

Les mots non plus ne s’ignorent pas les uns les autres. Ils forment comme des fils rouges traversant chacun des évangiles et la Bible entière. Les notes proposées mettent ce réseau en évidence, de manière à découvrir que la Bible fournit elle-même les moyens de la lire ; pourvu qu’en ouvrant une page, nous soyons conscient-e-s de l’ouvrir tout entière.

Quelques notes éclairent et précisent des difficultés ou particularités du texte.

Quatrième clef : Des questions

Se poser des questions à partir d’une lecture approfondie, c’est prendre autant de chemins qui peuvent mener au cœur de l’évangile. Cela représente un labeur, mais la Bible est comme une amie farouche : elle s’ouvre seulement à qui la désire… . Le faire avec d’autres et une animation est préférable : l’échange enrichit la lecture.

Toute cette démarche veut ouvrir une porte, non sur un savoir, mais sur la vie, là où nous espérons les uns avec les autres répondre de ce que nous avons reçu les uns des autres. Tous les ateliers ont bénéficié d’une relecture par Bernard Van Meenen qui est théologien bibliste.

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Vous pouvez prendre connaissance des ateliers qui sont proposés en fonction des années liturgiques :